Mathilde Jeanjacques, élève-administratrice à l’INET, a rejoint l’AFL pour un stage de quatre semaines au mois de février.
Peux-tu te présenter ?
Je suis toulousaine, et élève-administratrice territoriale depuis le début de l’année 2022. Avant de rejoindre l’INET, j’ai obtenu une licence en géographie et aménagement urbain. Cette formation m’a convaincue d’élargir mon cursus à l’ensemble des politiques territoriales et c’est dans cette perspective que j’ai préparé le concours d’entrée à l’INET.
Pourquoi avoir choisi l’AFL pour réaliser ce stage de quatre semaines ?
J’ai passé quatre semaines à l’AFL dans le cadre du stage d’ouverture, qui peut être réalisé dans n’importe quelle structure autre qu’une collectivité. Je voulais vraiment m’ouvrir au monde de l’entreprise, mais en gardant un lien avec le secteur local. Ce qui m’a décidé à frapper à la porte de l’AFL, c’est le côté innovant de la structure : elle est la réalisation d’un projet porté depuis les territoires, qui présente une vraie dimension politique d’autonomie.
Je connaissais déjà l’AFL, du temps de la préparation des concours de la fonction publique territoriale : on nous la présente au moment d’aborder les questions d’emprunt pour les collectivités, et les candidats se servent du Baromètre de la santé financière des collectivités !
Quel a été ton rôle à l’AFL ?
J’ai intégré durant ces quatre semaines la Direction des Adhésions et du Crédit (DAC), et ai été encadrée par Lou Lamure-Guigard. Outre les rencontres avec les différents métiers pour bien appréhender le fonctionnement de l’AFL, mes activités ont été déclinées autour de deux volets :
- Suivre la DAC dans ses activités de présentation du modèle de l’AFL auprès des différentes collectivités, à distance ou sur le terrain partout en France. J’ai également découvert les actions de développement avec les différents partenaires dans tout l’écosystème local.
- Défricher le sujet de l’étude qui sera réalisée l’an prochain en partenariat entre l’AFL et l’INET. J’ai ainsi préparé un document qui dresse un panorama des acteurs publics concernés, une liste des acronymes, des grandes problématiques, des ressources afférentes… Il s’agit d’un travail en amont qui permettra aux auteurs de gagner du temps au moment d’aborder les entretiens sur le terrain.
Qu’en as-tu retenu ?
Je trouve que c’est un modèle très intéressant pour la décentralisation, une institution qui traite les petites collectivités comme les grandes, et un vrai succès que d’être parvenu à importer en France un modèle qui ne correspond pas aux normes de notre tradition institutionnelle.
Ta ville de cœur ?
Toulouse. C’est une ville dans laquelle j’ai grandi et qui est particulièrement chaleureuse et agréable à vivre.
Ton idée de la décentralisation ?
La décentralisation devrait davantage reposer sur le principe de subsidiarité et sur la complémentarité des compétences entre les collectivités. L’affirmation de leur autonomie financière semble le corollaire essentiel d’une République réellement décentralisée.